La notion de microfinance recouvre une grande diversité de réalité ; aussi, aucune définition n’a permis jusqu’ici de donner une représentation de cette réalité complexe. Plusieurs théories économiques peuvent contribuer à élucider les performances de la microfinance du point de vue des parties prenantes, c’est-à-dire des organisations de microfinance et des bénéficiaires de leurs services financiers. En effet, à propos de ce secteur, trouve-t-on microfinance, secteur intermédiaire, système financier décentralisé, industrie de la microfinance, économie de la microfinance etc. A partir de ces termes, nous pouvons dégager les caractéristiques principales qui peuvent nous permettre de définir les contours de la microfinance.

Le commerce international étudie les échanges de biens, de services et de capitaux entre les pays. Il constitue un pilier majeur de la croissance économique mondiale en permettant aux nations de se spécialiser selon leurs avantages productifs, de bénéficier des innovations, et d’élargir l’accès aux marchés. Ce module explore d’abord les théories classiques du commerce, notamment celles d’Adam Smith (avantage absolu) et de David Ricardo (avantage comparatif), puis s’ouvre aux approches modernes intégrant les économies d’échelle, la technologie et la concurrence imparfaite. Les acteurs centraux sont les États, les entreprises multinationales et les organisations internationales comme l’OMC, qui réglementent et facilitent les échanges. Les politiques commerciales, fondées sur le libre-échange ou le protectionnisme, influencent fortement la structure des échanges mondiaux. Une attention particulière est portée au commerce agricole international, domaine stratégique pour les pays en développement, où se croisent sécurité alimentaire, compétitivité des filières agricoles, subventions, normes sanitaires et enjeux géopolitiques.