Le vomer est issu d'une lame cartilagineuse : le septum nasal primordial.
Au deuxième mois de grossesse apparaissent de part et d’autre de cette lame deux points d'ossification qui vont former deux lames osseuses. Le septum nasal primordial disparaît ensuite, provoquant l'accolement des deux lames osseuses sauf dans sa partie supérieure pour former les deux ailes du vomer
- Enseignant: Abdoulaye KANTE

Ce module de Microbiologie Industrielle plonge les étudiants au cœur du rôle essentiel des microorganismes dans la production alimentaire moderne. Il leur permet de comprendre comment les bactéries, levures, champignons et même certains OGM sont utilisés pour transformer les matières premières, développer des arômes, améliorer la texture ou assurer la conservation des aliments.
À travers une progression logique — de la découverte des microorganismes utiles jusqu’à leur application dans des procédés fermentaires réels — les étudiants apprennent à sélectionner, cultiver et exploiter efficacement les souches adaptées aux besoins de l’industrie. Le module met également l’accent sur la maîtrise des fermentations, la qualité microbiologique, la sécurité sanitaire et les innovations biotechnologiques. À l’issue de la formation, les étudiants acquièrent une compréhension solide et opérationnelle des microorganismes fermentaires, faisant d’eux des acteurs capables d’améliorer les procédés existants, d’innover et de répondre aux défis de l’industrie agroalimentaire.
- Enseignant: Issa Diallo
Les avitaminoses regroupent l’ensemble des maladies liées à une carence en vitamines, micronutriments essentiels au fonctionnement de l’organisme malgré leur absence de valeur énergétique. Elles apparaissent lorsque les apports alimentaires sont insuffisants, lorsque l’absorption intestinale est altérée ou lorsque les besoins augmentent, notamment chez l’enfant, la femme enceinte ou les sujets atteints de maladies chroniques. Les vitamines liposolubles (A, D, E, K) sont absorbées avec les graisses et stockées dans l’organisme, tandis que les vitamines hydrosolubles (groupe B et vitamine C) doivent être apportées régulièrement. L’avitaminose A, fréquente dans les pays à ressources limitées, entraîne des atteintes oculaires caractéristiques telles que l’héméralopie, les taches de Bitot, la xérophtalmie ou la kératomalacie pouvant mener à la cécité, en particulier chez les enfants, les femmes enceintes et les sujets malnutris. La vitamine D, synthétisée surtout par la peau sous les UV, est indispensable à la croissance osseuse ; sa carence provoque le rachitisme chez l’enfant et l’ostéomalacie chez l’adulte, se manifestant par des douleurs osseuses, des déformations et une décalcification généralisée. La vitamine K joue un rôle central dans la coagulation : son déficit, fréquent chez le nouveau-né dépourvu de flore intestinale, entraîne des hémorragies parfois sévères, et chez l’adulte, il se voit dans les cholestases, les antibiothérapies prolongées ou les maladies hépatiques. La vitamine E, antioxydante, est rarement déficitaire chez l’homme, mais sa carence sévère peut provoquer des troubles neuromusculaires. Les vitamines du groupe B, impliquées dans le métabolisme énergétique, la neurologie et l’hématopoïèse, génèrent des tableaux très variés : la carence en B1 provoque le béribéri, avec neuropathie, insuffisance cardiaque ou syndrome de Wernicke chez l’alcoolique ; le déficit en B2 entraîne photophobie, stomatite et dermite séborrhéique ; la carence en B3 provoque la pellagre, triade associant dermatose, diarrhée et troubles psychiatriques ; la carence en B6 apparaît notamment sous isoniazide, provoquant neuropathies et anémies ; la carence en B9, fréquente chez la femme enceinte, cause une anémie macrocytaire et expose à des malformations fœtales ; enfin, la carence en B12, retrouvée dans la maladie de Biermer ou les malabsorptions iléales, entraîne anémie macrocytaire et complications neurologiques. La vitamine C, indispensable au collagène, est responsable en cas de déficit du scorbut, associant hémorragies gingivales, ecchymoses, douleurs osseuses et retard de cicatrisation, surtout chez les sujets consommant peu de fruits et légumes frais. Globalement, les avitaminoses restent un enjeu majeur de santé publique, en particulier dans les contextes de précarité alimentaire, de malnutrition et de maladies digestives. Leur prévention repose sur une alimentation variée, la supplémentation ciblée des groupes à risque et l’identification précoce des situations de malabsorption ou de besoins accrus, permettant d’éviter des complications parfois sévères ou irréversibles.
- Enseignant: Djibril SY
Ce module vous introduit aux fondamentaux de la pancréatite chronique, une maladie qui détruit progressivement le pancréas et entraîne douleur, maldigestion et complications sévères. À travers une approche simple et progressive, vous découvrirez comment reconnaître les signes cliniques typiques, comprendre les mécanismes de la douleur, identifier les principales étiologies (comme l’alcool ou les anomalies canalaires) et connaître les traitements disponibles. Ce cours vous donnera les outils indispensables pour interpréter les examens, poser un diagnostic précoce et orienter une prise en charge adaptée. À la fin du module, vous serez capable d’aborder la PC avec assurance, dans une démarche centrée sur le patient.
- Enseignant: DOUMBIA KADIATOU
La maladie ulcéreuse gastro-duodénale (MUGD) est une affection chronique multifactorielle évoluant spontanément par poussées, caractérisée par la présence d’une perte de substance amputant la muqueuse, la sous- muqueuse et la musculeuse et limitée en profondeur par une réaction scléro- inflammatoire. La découverte de l’Helicobacter pylori (Hp) et des IPP a révolutionné sa prise en charge. Les facteurs de risques principaux sont l’Hp et les AINS. Son diagnostic repose sur la fibroscopie oeso-gastro-duodénale permettant de mettre en évidence la lésion, de préciser le siège et de rechercher les complications. La recherche étiologique passe par un interrogatoire et des examens spécifiques pour chaque étiologie. Les complications sont l’HD, la sténose, la perforation, la cancérisation pour l’ulcère gastrique. Son traitement est basé sur les IPP et le traitement de l’étiologie comme arrêt des AINS, l’éradication de l’Hp.
- Enseignant: Hourouma Sow